L’âge d’or de Tudor ! L’époque où les plongeuses signées Tudor s’appelait Submariner et étaient pourvues d’une rose en lieu et place de l’actuel bouclier …

Cette référence nous offre les finitions les plus désirables qu’on peut retrouver sur une Submariner, à savoir, une typographie particulièrement fine, la ligne « smile » qui fait tout son charme et e fameux (et très cher à mes yeux) « chapter ring », en d’autres termes, ce cercle qui vient contenir la minuterie du cadran et apporter un cachet tout particuliers à ces cadrans.

À sa sortie en 1966, ce cadran était couvert d’une laque qui 58 ans plus tard a laissé place à un aspect mat et marbré du plus bel effet. La patine des index et des aiguilles a bien tournée et est parfaitement homogène.

Comme si cela ne suffisait pas, cette montre est montée avec un bracelet riveté 7206 daté de 1969 qui vient nous rappeler à quel point « c’était mieux avant ».

L’insert est cohérent avec l’époque.

A titre d’information, pour retrouver un tel pedigree sur une Rolex 5512/5513 primitive, il faut compter facilement le double de cette Tudor pour un exemplaire dans un état « décent ».

Montre révisée l’an passé.